Attention à ne pas acheter un vélo d’occasion qui est en fait volé

Attention à ne pas acheter un vélo d’occasion qui est en fait volé

5/5 - (1 vote)

Le marché du vélo est en plein essor. Que ce soit pour des raisons économiques ou écologiques, le marché du vélo d’occasion est en plein essor. Avant les offres des sites de vélos d’occasion, les annonces des particuliers sur Internet tirent leur épingle du jeu.

Connaître les risques liés à l’achat d’un vélo volé

L’achat d’un vélo volé est risqué, et pour cause : il vous expose à une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans et à une amende de plus de 375 000 euros. Toutefois, la loi précise que cela ne s’applique pas à l’acheteur de bonne foi qui achète un vélo d’occasion en pensant qu’il appartient au vendeur. Cependant, lors de l’enquête, vous devrez prouver que votre intention n’était pas de tirer profit des biens volés.

Il est donc essentiel de rédiger un contrat de vente, comme vous le feriez pour l’achat d’une voiture ou d’une maison. Ce contrat de vente vous permettra d’éviter tout problème lié à l’achat du vélo et, en cas de vol, de démontrer votre bonne foi en tant que simple acheteur.

Pour acheter en toute sérénité, n’hésitez pas à demander une facture pour l’achat du vélo et à suivre votre paiement. Si vous êtes propriétaire d’un deux-roues, prendre la décision de marquer votre vélo vous permettra de le retrouver plus facilement en cas de vol.

Lire aussi : Roue de vélo voilée que faire ?

Voici quelques points d’attention pour éviter les abus et préserver votre vélo volé :

Privilégier les canaux de vente officiels

Acheter un vélo dans la rue à un inconnu, c’est prendre un risque. Mieux vaut passer par des canaux vérifiés. Les sites de vente en ligne, comme Leboncoin ou TrocVélo, permettent de choisir et d’évaluer le profil du vendeur. Ils proposent également des paiements sécurisés. Autre option, les bourses aux vélos organisées par des clubs ou des associations, qui offrent également des conseils et permettent de vérifier l’état et la provenance du vélo.

Enfin, vous pouvez passer par une vente d’État, qui permet à l’État de vendre officiellement des vélos trouvés ou volés dont le propriétaire n’a pas été identifié… en raison de l’absence d’identification. Lors de ces ventes aux enchères, souvent en ligne, ils se vendent à partir de vingt euros, parfois moins.

Faire Attention aux prix trop alléchants

Ni les professionnels, ni les particuliers ne vendent un vélo à un prix très inférieur à sa valeur. Un prix trop bas doit être un signal d’alarme. N’hésitez pas à demander au vendeur pourquoi il baisse son prix. Soit le vélo a des défauts, soit il a été volé. Il est donc important de connaître le nouveau prix du modèle et sa cote.

Personne ne vend un vélo bien en dessous de son prix de marché. Si vous êtes toujours tenté, demandez au vendeur pourquoi il baisse son prix.

Soyez critique à l’égard de l’histoire qu’il vous raconte, épluchez l’oignon jusqu’au milieu, ne vous laissez pas intimider. Si l’histoire ressemble à un roman d’aventures, faites preuve d’esprit critique.

Lire aussi : quels accessoires de protection pour apprendre à faire du vélo ?

Connaître l’identité du vendeur

Il est important de savoir à qui vous achetez. Pour savoir si un vendeur est un commerçant, il suffit de vérifier son profil et les articles qu’il propose à la vente. Méfiez-vous des personnes qui mettent en ligne des dizaines de vélos. Faites également attention au lieu de rendez-vous et accompagnez quelqu’un d’autre. En cas de doute, fiez-vous à votre intuition.

Autre détail important : si le vendeur n’a pas de chargeur ou de clé de batterie, si le vélo est presque neuf et qu’il le propose à un prix imbattable, il s’agit sans aucun doute d’une arnaque.

N’achetez qu’à quelqu’un qui peut vous prouver qu’il est le propriétaire de la moto.

Un particulier qui a beaucoup de vélos à vendre est par défaut suspect : qu’en fait-il ? Et vous pouvez lui poser la question et entendre son histoire…

Si vous prenez rendez-vous, allez-y avec quelqu’un et dans un lieu neutre avec le public, sans beaucoup d’argent sur vous.

Demander l’origine du vélo

En cas de doute, n’hésitez pas à demander l’origine du vélo, où et quand il a été acheté, qui l’a acheté, s’il a une facture et s’il peut vous donner une preuve d’achat. Le voleur inventera une histoire facile à repérer ou arrêtera l’échange. S’il ne répond pas, ne vous offusquez pas, vous venez d’éviter une escroquerie. Surtout, ne l’appelez plus, car si vous avez affaire à un bon escroc, il peut vous piéger.

Lire aussi : Quel équipement pour une randonnée à vélo ?

Se Méfier des vélos banalisés

Si vous voulez être sûr que votre vélo n’est pas volé, faites attention à son marquage. Il s’agit souvent d’un Bicycode ou d’un Paravol. Ce marquage est un très bon moyen de savoir si votre vélo est volé ou non, car à partir de janvier 2021, les professionnels ont l’obligation de marquer les vélos neufs mis en vente dans leurs magasins.

Le marquage est une solution qui permet d’attribuer un numéro unique à votre vélo en marquant son cadre. Ce numéro est stocké dans une base de données centrale chez le prestataire de services. Cette solution permet d’identifier le propriétaire du vélo en créant un système de traçabilité des vélos et augmente par conséquent la fiabilité du marché du vélo d’occasion en limitant la confiscation des vélos volés.

Si le vendeur du vélo est un particulier et que le vélo n’est pas immatriculé, demandez-lui de le faire, cela ne coûte que quelques dizaines d’euros et, selon sa réaction, devrait vous rassurer ou vous décourager.

Lire aussi : Les beaux jours arrivent, reprendre le vélo comment le remettre en route

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *