Le cyclisme est une activité passionnante et récréative. Mais la route à parcourir est souvent piégeuse. Et comme tout bon usager de la route, la prudence est de mise. Tous les cyclistes, quel que soit le type de vélo qu’ils utilisent, doivent faire attention à chaque détail sur la route : flaque d’eau, les cailloux… Un moindre moment d’inattention peut causer de sérieux dégâts. Nous avons sélectionné pour vous, les pièges les plus courants sur la route.
Faites attention au gravier
Parmi tous les pièges, celui-là est largement reconnu dans le monde du cyclisme. Les cyclistes redoutent grandement ce piège au niveau des virages. En effet, lorsque le vélo prend un virage ou un rond-point et que la route contient du gravier, les pneus peuvent glisser facilement causant ainsi la chute du cycliste.
De ce fait, prenez soin de ralentir lorsque vous passez dans un virage recouvert de couches de gravier. Roulez en redressant votre vélo. Pour éviter ce piège, le meilleur geste à faire est de porter votre regard assez loin. Cela vous permettra d’anticiper pour éviter le danger. Si vous roulez en groupe, alertez les cyclistes qui roulent derrière vous.
Ne vous laissez pas surprendre par les bouches d’égouts ou les rails
Si vous souhaitez rouler en toute sécurité à vélo en ville, ce piège est absolument à éviter. Les bouches d’égout et les rails sont fréquents sur les voies urbaines. Ces dispositifs sont souvent non visibles en temps de pluie. Les flaques d’eau s’accumulent et les dissimulent. Or, ils peuvent être très glissants.
Aussi, si le couvercle de la bouche d’égout est mal refermé, il se met en perpendiculaire à votre sens de marche. Vos pneus peuvent le heurter et se coincer entre les trous. Et vous vous en doutiez sûrement que c’est la chute assurée. Lorsque vous apercevez une bouche d’égout, réduisez votre vitesse.
Un cycliste doit souvent passer de manière perpendiculaire sur les rails. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. En effet, parfois, vous êtes dans l’obligation de les aborder en biais. Si c’est le cas, il est conseillé de vous déporter avant d’atteindre la voie ferrée. Mais attention, vous devez bien vérifier qu’aucun autre utilisateur de la route ne vous dépasse. Cela vous permettra également de franchir de la manière la plus perpendiculaire possible.
Attention aux feuilles mortes !
Les feuilles mortes constituent un vrai danger. Certes, elles semblent être inoffensives. Mais parfois, lorsqu’elles s’accumulent, elles deviennent très glissantes. C’est notamment le cas durant un temps pluvieux.
L’amas de feuilles peut également cacher d’autres pièges. En dessous d’elles, il peut y avoir des trous, des bosses, une couche de gravier, etc. La même règle s’applique lorsque vous voyez des feuilles mortes, réduisez la vitesse. Si c’est possible, il vaut mieux les contourner. Cela vous évitera bien de mauvaises surprises.
Gardez l’œil sur les trous ou les nids de poule
Les petits trous ou les cailloux sur la route sont parfois inoffensifs. Mais plus ils s’agrandissent, plus ils font du dégât. La gravité de la situation varie également en fonction de votre vitesse. Si le cycliste roule à vive allure et tombe dans un gros trou, la chute va être importante.
Lorsque votre vélo tombe dans un trou pendant que vous rouliez vite, cela peut causer la crevaison de vos pneus. En effet, cela peut se produire par pincement de la chambre à air. Dans de nombreux cas, cela peut même se terminer par la destruction de la jante. C’est pour cela qu’il est toujours recommandé d’avoir au moins les outils indispensables pour un cycliste avec vous en cas de pannes intempestives.
Évitez de rouler sur les lignes blanches
Tout comme la couche de gravier, les lignes blanches sont également un piège très connu par les cyclistes. Il ne s’agit pas là d’apprendre le code de la route à vélo mais plutôt du caractère glissant de ces lignes.
En effet, les lignes blanches sont très glissantes notamment durant les temps humides. Il faut éviter de rouler par-dessus ces lignes lorsqu’il pleut. La peinture qui compose ces lignes va vous faire perdre en adhérence. Durant les averses, ne roulez surtout pas sur ces lignes. Dans le cas où vous êtes obligés, roulez à petite vitesse.
Gare aux taches d’hydrocarbures
Si vous voyez une tache d’hydrocarbure sur la route, contournez-la. Qu’il s’agisse de gasoil, d’essence ou de tout autre hydrocarbure, ces composés sont extrêmement glissants. Redoublez de vigilance lorsque vous sortez d’une station-service et qu’il y a un rond-point proche d’elle.
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Méfiez-vous des verglas d’été
Le verglas peut apparaître en hiver comme en été. Il apparaît sous un soleil tapant. Le verglas d’été se forme également à la suite de petites averses ou de crachins. La première couche de macadam absorbe le bitume des hydrocarbures remontant à la surface.
Comme les hydrocarbures sont moins denses que l’eau, ils remontent à la surface. Puis, une couche très glissante se forme entraînant la chute des cyclistes qui s’aventurent dessus. Cette couche est composée de poussière mélangée à du gomme, de l’eau et d’hydrocarbure. En vous approchant de ces verglas, ralentissez. C’est le seul moyen d’anticiper ce piège. Évitez de freiner brusquement. Cela vous fera chuter à coup sûr.
Prenez garde aux portières des voitures
Même si vous êtes correctement équipés d’un gilet réfléchissant, certains automobilistes ne vous voient pas. De ce fait, vous devez toujours vous méfier des portières qui s’ouvrent brusquement. Pour anticiper et éviter ce piège de la route, gardez une distance convenable avec les voitures garées. Si vous voulez passer à côté d’une voiture garée, utilisez votre sonnette pour prévenir l’automobiliste que vous allez passer.
Les pièges durant une randonnée en montagne
Si vous randonnez en montagne, faites attention au bétail qui coupe la route de manière brusque plus particulièrement au niveau des virages en aveugle. Méfiez-vous également de la bouse laissée par le bétail, des traces de boue laissées par les engins agricoles. Les bouses peuvent être glissantes lorsqu’elles sont encore humides.