Deux-roues mythique né en 1940, le VéloSolex, souvent appelé Solex, a traversé les âges et revient sur le devant de la scène. Transmis de génération en génération, il est aujourd’hui un véritable objet de collection et un moyen de transport encore apprécié pour sa simplicité.
Histoire du Solex
Le Solex a été inventé par Maurice Goodard et Marcel Mençon en 1941, pendant l’occupation allemande de la France. Ils créent le premier prototype d’un moteur auxiliaire pouvant être fixé sur une bicyclette, permettant ainsi aux gens de se déplacer plus facilement. Après la guerre, ils ont commencé à produire en série leur invention sous la marque “VéloSoleX“, qui a rapidement gagné en popularité.
Le Solex, également connu sous le nom de “VéloSoleX“, était une moto canard à moteur auxiliaire produite de 1946 à 1988, qui a connu de nombreuses évolutions en termes de design et de technologie, devenant ainsi l’un des moyens de transport les plus populaires en France. Dans cet article, nous allons nous pencher sur l’histoire du Solex et sur son évolution au fil des ans.
Lire aussi : Collectionner un solex : une bonne ou une mauvaise idée ?
L’évolution du Solex
Au fil des années, le Solex a connu de nombreuses améliorations et évolutions en termes de design et de technologie. L’évolution du Solex a accru sa popularité et son succès commercial.
Au milieu du 20e siècle, la marque Solex a présenté un prototype remarquable, un véhicule à deux roues dont le moteur est situé sur la roue avant. Le moteur du VeloSolex est situé sur la roue avant. Cette roue est entraînée par un rouleau. Le moteur Solex fonctionnait avec un mélange de 95% d’essence sans plomb + 2% d’huile synthétique. En 1946, le premier VéloSoleX est lancé en France au prix de 13 600 francs. En 1974, Motobécane reprend la marque Solex, Motobécane, qui deviendra quelques années plus tard MBK. En 2022, le vieillissant cyclomoteur Solex revient avec une nouvelle version électrique, fabriquée en France.
Lire aussi : Comment passer un vieux solex à l’électrique ?
Le retour du solex
Motorisation
Pour son retour, Solex a opté pour des technologies très modernes : puissance électrique, comptage par diodes, design chic… Passons en revue les nouveautés de ce E-Solex. Tout d’abord, la motorisation.
Fini l’ancien système de moteur à rouleaux à deux temps, le cœur de l’e-Solex est un moteur électrique de 400 watts et une batterie lithium-ion. Entièrement amovible et facile à transporter (elle ne pèse que 5 kg et est livrée avec une sangle), la batterie est cachée au centre et offre une autonomie de 1 heure et 30 minutes à plus de 2 heures, selon le style de conduite. L’e-Solex propose également 2 modes de fonctionnement : “Eco” (vitesse maximale de 25 km/h) ou “Normal” (vitesse maximale de 35 km/h). Le principal avantage de ce type de batterie est qu’elle peut être rechargée sur une prise électrique ordinaire, au bureau comme à la maison. Cependant, il faut compter 4 heures pour une charge à 70 % et 8 heures pour une charge complète. Autre point qui devrait plaire aux plus écologistes d’entre vous : l’e-Solex n’émet évidemment aucune particule de CO2 et peut parcourir environ 1000 km avec une consommation d’électricité de seulement 1 euro ! En revanche, la batterie ne peut durer que 500 recharges ou environ 1,5 an en utilisation quotidienne. Pour information, le coût d’une nouvelle batterie est de 380 euros.
Lire aussi : Comment immatriculer un solex ?
Autonomie
L’E-Solex est propulsé par un moteur électrique situé dans la roue arrière. Il peut vous emmener à des vitesses de 22 ou 35 km/h. Dans le second mode, la batterie vous offrira une autonomie d’environ 40 km. En ce qui concerne l’autonomie, l’indicateur situé sur le guidon affiche, en plus de la vitesse, le niveau de charge de la batterie. Très pratique pour ne pas se retrouver à court de charge ! Toutefois, avec une autonomie d’environ 50 km en mode éco et 35 km en mode normal, l’e-Solex a largement de quoi vous satisfaire en ville, où il est le plus à l’aise.
Les freins
Le système de freinage a également été revu, le Solex moderne remplaçant les anciens freins à tambour par des freins à disque beaucoup plus modernes et efficaces.
Il ne s’agit pas de freins hydrauliques, mais ils suffisent à arrêter une machine de 45 livres dans les meilleures circonstances.
La fourche avant utilise désormais un système hydraulique pour assurer le confort et absorber les petits chocs. La belle selle est également suspendue, comme le veut la tradition.
Sur l’autoroute
La première chose à noter est que rouler en Solex est à nouveau à la mode. Oui, c’est une montre électrique, et elle fonctionne bien. Certes, comme le modèle original, ce n’est pas un paratonnerre avec une vitesse de pointe de seulement 35 km/h, mais le moteur électrique est relativement agile grâce à la puissance maximale disponible immédiatement ce qui n’est pas le cas des moteurs à combustion interne. Il en résulte une accélération linéaire et, de surcroît, un silence très agréable. En effet, hormis quelques vibrations à l’allumage, l’e-Solex n’émet quasiment aucun bruit lors de ses déplacements ! La tenue de route se situe entre celle d’un vélo, grâce à son faible poids de 40 kg, et celle d’un scooter.
Cependant, vous ne devez pas tenir le guidon d’une seule main, car la roue avant a parfois tendance à prendre des décisions sans que vous le lui demandiez. Ce n’est pas trop grave, mais c’est suffisant pour que vous gardiez les deux mains sur le guidon. Les plus pressés peuvent pédaler. C’est une façon d’alléger un peu le moteur et d’augmenter la vitesse, dans ce cas de quelques kilomètres par heure. Bien sûr, il faut encore s’arrêter, ce que l’e-Solex parvient à faire sans difficulté grâce à la présence de freins à disques mécaniques à l’avant et à l’arrière.
Une conduite facile et silencieuse
Cette configuration un peu baroque présente de nombreux avantages : le Solex ne nécessite presque aucun entretien, ne consomme qu’un litre de carburant aux 100 km, est facile à conduire et son statut officiel de “vélo autopropulsé” lui permet de rouler sans casque ni papiers. Côté inconvénients, il faut noter que sa vitesse ne dépasse pas 35 km/h, qu’il manque de puissance dans les montées où il faut jouer du pédalier, qu’il n’est pas très confortable en raison de l’absence de suspension et que le poids du moteur sur la roue avant le rend un peu inconfortable à conduire.
Pendant plus de quarante ans, cette machine à l’allure étrange a fait le bonheur des étudiants, des ouvriers et des ecclésiastiques. Idéal pour les déplacements locaux en ville ou à la campagne, facile à utiliser et à nettoyer, le Solex était particulièrement apprécié des femmes.