La pratique du VTT fait de plus en plus d’adeptes. Et le VTT Trial est l’une des ses disciplines les plus spectaculaires. Le VTT Trial requiert un travail constant sur la souplesse, l’agilité et l’équilibre. Cette discipline se positionne de plus en plus comme une activité urbaine à part entière, au même titre que le skateboard et le roller qui ont déjà pris d’assaut les centres-villes. Envie d’en savoir plus sur le VTT Trial ? Suivez-nous.
Qu’est-ce que le VTT Trial ?
Le VTT Trial constitue une discipline officielle du VTT. A l’instar du cross-country, de la descente ou de l’Enduro, cette discipline est soumise aux réglementations et aux instances dirigeantes telles que l’UCI, la FFC et l’Ufolep.
Originaire de la pratique de la moto trial, qui a émergé dans les années 60, le VTT Trial a vu le jour au début des années 90 en Espagne. A cette époque, les champions de moto ont commencé à explorer cette nouvelle discipline en utilisant des vélos de petite taille pour perfectionner leur technique. La pratique du VTT Trial s’est rapidement répandue en France. Le pays devient ainsi le foyer majeur de cette discipline.
Le principe fondamental du VTT Trial est simple :
- Franchir des obstacles naturels (rochers, troncs d’arbre, pentes) ou artificiels (blocs de béton, chutes d’eau ou voitures) sans jamais poser le pied à terre.
- Seuls les pneus du VTT Trial peuvent toucher le sol. Dans le cas où une partie du corps vient à toucher le sol, le compétiteur est pénalisé.
Les obstacles artificiels gagnent en popularité dans les compétitions de VTT Trial. Les organisateurs ont la possibilité de déplacer le VTT Trial vers les centres urbains. C’est la garantie d’un beau spectacle.
Chaque obstacle réussi rapporte des points. Le classement est déterminé par le nombre de points marqués par chaque concurrent.
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Comment débuter en VTT Trial ?
Un vélo trial se distingue par l’absence de selle, une caractéristique conçue pour éviter toute gêne lors des mouvements. Cette évolution s’explique par une adaptation progressive au fil des années.
La roue libre du VTT Trial se place sur le pédalier, contrairement à celle d’un VTT traditionnel qui se situe sur la roue arriere. Ce positionnement offre une excellente réactivité lors de l’appui sur la pédale. Une roue libre de trial compte environ 108 points d’engagement, soit la moitié de ceux présents sur un VTT conventionnel.
Les différentes catégories de VTT Trial
Dans la discipline du trial, il existe deux principales catégories : le street et le naturel.
Le street est destiné à une utilisation en milieu urbain, sur des surfaces lisses, avec un rapport de transmission “dur”. Il est déconseillé pour une pratique en milieu naturel, mais parfaitement adapté pour réaliser des figures ou des franchissements à grande vitesse.
Quant au trial naturel, comme son nom l’indique, il est spécifiquement conçu pour évoluer dans des environnements naturels ou sur des parcours artificiels.
Les tailles de roues de VTT Trial
On recense trois différentes tailles de roues de VTT Trial :
- 20 pouces
- 24 pouces
- 26 pouces
Le VTT Trial de 20 pouces, également connu sous le nom de “20 pouces”, présente des caractéristiques de légèreté et de maniabilité. Il est souvent recommandé aux enfants. Ceci dit, les adultes peuvent également en tirer profit.
En Espagne, ce format est plus populaire chez les adultes qu’en France. Grâce à un centre de gravité plus bas, l’équilibre est plus facile à maintenir. Comparé à son homologue de 26 pouces, le 20 pouces est plus agile et réactif. Les derniers modèles intègrent des freins à disque, tandis que les freins à patins hydrauliques demeurent également efficaces, voire supérieurs dans certains cas.
Un enfant débutant dans le trial se verra plutôt recommander un vélo de 20″. Pour un enfant ayant déjà une expérience du VTT avec de bonnes bases, ou qui participe déjà à des compétitions telles que les TRJV, il peut aussi bien convenir d’utiliser un vélo de 20″ que de 26″. Par ailleurs, il devra être capable de transférer ses compétences en trial sur son VTT.
Pour les adultes, le choix entre maniabilité et franchissement dépendra de vos préférences. Bien que l’on puisse penser que la taille impacte la conduite, en réalité ce n’est pas le cas. Le trial est accessible à toutes les tailles. Ce sont l’empattement et la longueur de la potence du vélo qui varient en fonction de la taille du cycliste.
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Quels systèmes de freinage conviennent le mieux ?
Alors que les VTT sont largement équipés de freins à disque hydrauliques, le choix diffère en trial.
En trial, on distingue trois types de freins :
- Les V-brakes : ce sont des freins à patins actionnés par câbles. Ils manquent de puissance et de précision en raison de la déformation du câble et du système. Ils sont généralement trouvés sur les vélos pour enfants.
- Les freins à patins hydrauliques de type HS33 : ils offrent une puissance et une sensation de “dureté”.
- Les freins à disque hydrauliques de type HOPE : ils offrent une progressivité et une sensation de “facilité”.
La distinction entre les HS33 et les freins à disque réside dans leur sensation au toucher et leur puissance de freinage. Les freins à disque offrent une progressivité lors du freinage, tandis que les HS33 agissent de manière “tout ou rien”.
Pour les recommandations :
- Pour un vélo de 20″ : les HS33, les freins à disque, ou une combinaison des deux sont acceptables.
- Pour un vélo de 26″ : optez pour les HS33 à l’avant et à l’arrière, ou un frein à disque à l’avant et un HS33 à l’arrière. Il est déconseillé d’installer un disque à l’arrière d’un vélo de 26″, car la puissance de freinage sera insuffisante lorsque vous aurez besoin de freiner en équilibre sur la roue arrière.
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Quelles qualités athlétiques pour faire du VTT Trial ?
Le VTT Trial exige un ensemble de compétences athlétiques indispensables. Tout comme dans tout sport, la force musculaire et la tonicité sont de rigueur. Cependant, le succès ne repose pas uniquement sur la condition physique.
Consacrer de nombreuses heures à la pratique du vélo est comparable à l’entraînement intensif des nageurs ou des cyclistes. Cela sculpte et prépare vos muscles. Cependant, la forme physique acquise demande un investissement constant et elle peut se perdre rapidement en cas d’inactivité.
L’arrêt de l’entraînement, même pour une courte période, peut rendre la reprise difficile. Vous devez donc savoir quand prendre des pauses pour éviter l’épuisement, au risque d’entraver vos progrès. Le repos est tout aussi important que l’effort physique. Ressourcez-vous régulièrement afin de poursuivre avec passion et détermination.
