Qu’on se passe le mot : le vélo à assistance électrique permet de faire du sport. Il est certes équipé d’une batterie qui assiste le cycliste, mais le pédalage reste indispensable pour le faire avancer.
Le VAE
Il s’agit d’une bicyclette sur laquelle on a installé une batterie. On en trouve actuellement différentes déclinaisons dont le VTTAE pour vélo tout-terrain à assistance électrique. Tous les vélos électriques sont pourvus d’un petit moteur dont la vitesse maximale est de 25 km/h. Au-delà de cette vitesse, l’assistance s’arrête automatiquement. Elle peut d’ailleurs être programmée en fonction des besoins de chacun puisque l’assistance propose trois niveaux : faible, moyenne et forte. Selon les modèles, la puissance de la batterie et l’usage qu’on en fait, l’autonomie varie d’un deux-roues à l’autre. Une fois déchargée, il suffit de la recharger sur une prise électrique standard.
Le fonctionnement
Le pédalage est indispensable pour faire fonctionner le vélo électrique. D’ailleurs, sans pédaler, les capteurs qui se situent dans les pédales, ne peuvent déclencher l’assistance. Toutefois, dès la première rotation, ils transmettent l’information à l’ordinateur de bord qui va enclencher le moteur. Dès que le cycliste arrête de pédaler, le système s’arrête automatiquement.
De ce fait, même avec un vélo électrique, on dépense de l’énergie et par voie logique, on fait du sport. Seule l’intensité des efforts à fournir le diffère de la bicyclette classique. Quoi qu’il en soit, les muscles des jambes seront sollicités tout au long du trajet.
Une intensité variable
Avec un Vae, on a la possibilité de varier l’intensité des exercices en fonction des besoins. Si vous souhaitez par exemple l’utiliser pour se rendre au travail, il est possible d’enclencher le niveau le plus élevé de l’assistance afin de ne fournir que très peu d’effort et ainsi arriver au bureau sans transpiration. De même, si vous souhaitez vous dépenser un peu plus, vous pouvez mettre en marche l’assistance la plus faible, voire la mettre sur arrêt pour retrouver les sensations du vélo classique. Grâce à cette fonctionnalité, vous pouvez faire de vos trajets quotidiens un petit parcours santé.
Vae Vs marche
Si l’on devait comparer, rouler avec un vélo électrique équivaudrait à faire une marche modérée en montée. Pour un trajet d’une heure sans assistance à vélo, on dépense dans les 400 calories. De ce fait, pour se maintenir en forme et garder la ligne, il faut pédaler environ 20 à 30 minutes par jour sans enclencher le moteur. Pour optimiser les résultats, veillez à régler la selle à la bonne hauteur, garder le dos bien droit, les jambes tendues et le genou souple.
Un allié santé
Comme avec le vélo classique, son homologue électrique permet de :
- améliorer la capacité respiratoire
- éviter les risques cardio-vasculaires
- renforcer les fessiers, les cuisses et les mollets
C’est un sport que l’on peut faire au quotidien et que l’on peut assimiler à ses déplacements habituels. De nombreuses villes encouragent aujourd’hui à son utilisation et vont jusqu’à proposer une subvention à l’achat d’un Vae.
Le choix
Il existe actuellement de nombreux modèles de vélos électriques. Il faut alors faire son choix en fonction de l’usage que l’on souhaite donner au deux-roues. Si vous prévoyez de rouler exclusivement en ville, un modèle citadin sera le plus adapté tandis que si vous projetez de rouler sur des pistes accidentées, optez pour la version tout-terrain. On trouve également d’autres alternatives comme le VTC. D’autres critères à retenir au moment de choisir :
- le poids : les Vae sont toujours plus lourds que les vélos classiques à cause de son moteur. Toutefois, on en trouve des plus légers que d’autres. Globalement, ces véhicules pèsent dans les 20 kg
- la batterie : optez pour des batteries plus puissantes, car elles ont une autonomie plus longue
- le voltage : les batteries à voltage élevé facilitent plus les montées
