Le vélo à assistance électrique fait de plus en plus d’adeptes en raison de sa praticité et des aspects écologiques. Ainsi, nombreux sont les gens qui se posent la question de la législation qui concerne ces VAE, aussi bien en France qu’en Europe. En effet, il est important de cerner ces règles avant d’acquérir ce type de matériel.
La législation relative aux VAE peut varier d’un pays à l’autre, même au sein de l’Union Européenne, en particulier concernant la vitesse maximale autorisée et la puissance des moteurs.
Homologation
Un vélo à assistance électrique n’est homologué en tant que tel que s’il est bien différent d’un cyclomoteur. Autrement dit, le dispositif d’assistance ne doit être enclenché que sur sollicitation de la pédale. Ainsi, les vélos munis d’accélérateurs au niveau de la poignée ne sont pas considérés comme des vélos à assistance électrique. Toutefois, ceux qui possèdent des boutons pour l’assistance au démarrage et dont la vitesse ne dépasse pas 6km/h peuvent être homologués.
Législation en France
Dans la législation française, le terme « Vélo à assistance électrique » fait référence aux modèles qui ont une puissance nominale électrique inférieure à 250W. La vitesse maximale ne doit donc pas dépasser 25km/h. Si le produit n’est pas conforme à cette norme, il sera considéré comme un vélo moteur et donc soumis à une toute autre législation. Ainsi, lors de l’achat d’un VAE, vous devrez vous assurer qu’il est bien conforme à la législation en vigueur.
La France a du retard à rattraper en matière de législation. De plus, la demande des consommateurs en VAE ne cesse d’augmenter, car c’est un moyen de transport économique et moins fatiguant qu’une bicyclette classique. De plus, il est plus rapide que le vélo traditionnel, mais consomme beaucoup moins d’énergie que le vélomoteur.