Ce qu’il faut savoir sur le vélo à assistance électrique

Ce qu’il faut savoir sur le vélo à assistance électrique

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La tendance au VAE (vélo à assistance électrique) est lancée depuis quelques années et ce, même si les chiffres sont plus bas qu’en Allemagne ou aux Pays-Bas. La France reste toutefois confiante puisqu’une nette progression se fait ressentir d’année en année. Avant de vous y mettre, voici quelques informations que vous devez assimiler pour une bonne pratique de ce vélo.

Une « assistance électrique »

Lorsque certains lisent vélo à assistance électrique, ils ne voient qu’un mot : « électrique ». Attention toutefois, ce n’est pas le vélo qui est électrique, mais c’est un vélo classique pourvu d’une assistance électrique. En d’autres termes, même avec un VAE, il faudra pédaler, avec moins d’efforts qu’avec la bicyclette traditionnelle certes, mais le pédalage reste une condition essentielle de son utilisation. L’assistance électrique n’est là que pour vous aider à pédaler et à aller plus vite.

Son usage

Le vélo à assistance électrique peut être utilisé de la même manière que le vélo classique. De ce fait, on peut rouler avec pour aller se promener, se rendre au bureau, transporter des marchandises, faire ses courses, se rendre quelque part, … La seule différence est sa batterie électrique qui permet aux cyclistes de pédaler sans avoir à fournir trop d’efforts sauf s’ils dépassent la vitesse maximale admise pour un VAE.

La vitesse maximale

Même s’il est doté d’une assistance électrique, cette dernière vous lâche lorsque vous dépassez la vitesse maximale autorisée. Dans ce cas-là, au-delà d’une certaine allure, le VAE devient une bicyclette classique et le cycliste devra pédaler par ses propres forces. Cela signifie également que les VAE sont surtout faits pour un pédalage régulier et qu’il faudra alors respecter une vitesse moyenne. En termes de vitesse maximale, elle varie selon les pays, mais d’une manière générale, elle est de 25 km/h au sein de l’Union européenne.

Pour information, on trouve dans le commerce des « speed e-bike » dont la vitesse maximale autorisée est de 45 km/h. Toutefois, ces derniers ne sont plus considérés comme des VAE classiques et d’ailleurs, pour les conduire, le cycliste devra avoir une immatriculation, porter un casque et surtout, ne pas rouler sur les pistes cyclables.

La vitesse moyenne

D’après les usagers, la vitesse moyenne est de 19 km/h donc le vélo à assistance électrique peut rouler plus vite, en ville,

  • qu’un autre véhicule motorisé dont la vitesse moyenne est de 18 km/h
  • qu’un bus dont la vitesse moyenne est de 17 km/h
  • qu’un vélo traditionnel dont la vitesse moyenne est de 15 km/h

Les utilisateurs ont donc raison de l’adopter en ville puisqu’il permet de couvrir un trajet plus vite que les autres modes de locomotion.

L’âge des cyclistes

En France, ce sont surtout les jeunes qui adoptent le VAE alors qu’aux Pays-Bas, ce véhicule est le transport préféré des plus de 50 ans. Dans tous les cas, l’engouement pour le vélo à assistance électrique touche toutes les classes sociales.

Le prix

Cela dépend du modèle que l’on souhaite acheter, mais en général, le prix varie de 750 à 3 000 €. Il peut donc être coûteux, mais son prix s’appréciera en fonction de son usage.

De plus, il faut savoir que dans certaines villes, une subvention est octroyée à ceux qui ont acheté un VAE. Le montant de la subvention, qui se fait sous forme de remboursement, dépendra de chaque ville. Il est ainsi recommandé de se renseigner avant de faire le saut puisque quelques conditions accompagnent la subvention.

Dans le cas des Pays-Bas où la vente est en pleine explosion, un véhicule de ce genre coûte en moyenne 1 468 € pour 15 € la recharge et l’entretien. Il faut dire que les Néerlandais préfèrent acheter les modèles de qualité et ils ont bien raison puisqu’ils disposent d’infrastructures cyclables sécurisées et confortables. En France, l’entretien et la recharge coûtent dans les 21 € et même si les infrastructures cyclables sont de mieux en mieux améliorées, elles restent dans la moyenne en termes de qualité.

Les raisons d’en acheter un vélo électrique :

La raison varie d’un usager à un autre, mais globalement :

  • les Espagnols et les Français le comparent à la voiture et considèrent ainsi que le VAE est plus écologique et moins cher pour une même rapidité
  • les Néerlandais le comparent à la bicyclette traditionnelle puisque chez eux, l’utilisation du VAE est une continuité de l’usage de la bicyclette. Pour eux, il est donc plus pratique que le vélo (surtout en vieillissant) et leur permettent de couvrir une plus longue distance
  • Lire également – Pédaler pour être heureux : un fait scientifiquement prouvé

De réels avantages

Selon la grande majorité de ses usagers, le vélo à assistance électrique est un attrape-tout. Il remplace aisément tous les autres moyens de locomotion : transports en commun, voiture, vélo classique, taxi, scooter et même la marche. Non seulement, il est rapide, mais il est aussi écologique et sain pour le corps. En faisant de la bicyclette, le corps fait de l’exercice.

L’entretien

Ce moyen de transport doit être entretenu régulièrement et réparé en cas de panne. La majorité des utilisateurs Français déplorent toutefois le fait de la rareté de points de réparation alors que contrairement à la bicyclette classique, celle à assistance électrique est plus complexe. Même les modèles issus de grandes marques sont difficiles à réparer en France à cause de l’insuffisance de services d’entretien.

Ceci n’est pas le cas aux Pays-Bas surnommée le pays du vélo. En effet, si les Néerlandais n’hésitent pas à acheter des modèles de qualité, c’est parce qu’ils empruntent le vélo au quotidien et qu’ils sont sûrs de trouver un service d’entretien si besoin est. Le système cyclable y est effectivement plus développé et il est facile d’y trouver des places de stationnement sécurisés et des services de réparation expérimentés. Bref, la voirie y est plus adaptée contrairement à l’Hexagone où l’insécurité (vol et dégradations) pose également problème aux cyclistes.

 

 

 

1 Comment
  1. […] est bien sûr plus puissant qu’un vélo électrique classique puisque peut rouler jusqu’à 80 km/h et a une autonomie de 97 […]

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