Ouverte en 2011, CycloCampus est une association qui répare les vélos, apprend à les réparer et les revend à bas prix. Ses clients sont pour la plupart des étudiants de l’université d’Artois. Pour promouvoir son activité et étendre sa part de marché, l’atelier a déménagé au début du mois de mars dans un local plus lumineux et plus visible.
L’association CycloCampus
Elle a été créée en 2011 par un professeur de génie civil à la FSA, Pierre Tittelein. L’idée lui est venue en constatant qu’une réparation peut coûter chère et que la majorité des cyclistes finissent par abandonner leur vélo au fond du placard suite à une petite crevaison. Se déplaçant lui-même à vélo, le professeur a donc décidé de fonder cet atelier. Aujourd’hui, il est géré par cinq bénévoles permanents et emploie deux étudiants à raison de cinq heures par semaine. Depuis son ouverture, il compte une cinquantaine de membres.
Que propose-t-il ?
Dès que vous entrerez dans le nouveau local ouvert dans le bâtiment Robert-Hazbrouck de la FSA, vous trouverez des roues suspendues, des outils accrochés un peu partout sur les murs, des cadres, des chambres à air, … Toutes ces pièces détachées viennent de vieux vélos qui n’ont pu être réparés et donnés à l’association par les propriétaires. Ainsi exposées, elles attendent patiemment une nouvelle vie. En effet, lorsqu’un propriétaire arrive avec un vélo à réparer, la réparation peut nécessiter des pièces et CycloCampus a tout ce dont on peut avoir besoin.
Réparation, apprentissage et vente
CycloCampus se charge surtout de réparer les vélos, mais en prime, il apprend aux propriétaires à le faire eux-mêmes pour qu’ils puissent le réaliser seuls si la panne ressurgit. C’est une manière pour ne plus remiser le vélo au placard et pour toujours encourager son utilisation.
Certains vélos retapés sont revendus aux adhérents de l’association. C’est un service très pratique pour les étudiants étrangers et en plus moins cher. Une fois leurs études terminées, ils peuvent les revendre à l’asso qui va les remettre en vente l’année suivante.
Bref, chez CycloCampus, le cycle de vie des vélos, électriques ou non, n’en finit pas et seules quelques pièces atterrissent à la poubelle.