C’est un fait : nos villes sont polluées et nos routes sont encombrées principalement par les voitures. Si ce n’est pas des voitures qui roulent ou qui font la file dans un long embouteillage, ce sont des voitures garées tant bien que mal le long des routes ou dans les fameux parkings souterrains qui envahissent ici et là, la jolie harmonie de notre ville d’antan. Certes, la mobilité tient une place majeure dans notre quotidien, mais à quel prix ? Et n’y a-t-il aucune solution pour réduire un peu le nombre de voitures qui circulent en ville ?
La voiture : oui pour la mobilité, mais non pour ce que cela implique
La voiture, on en a tous besoin et même les grands fondateurs de nos villes l’ont compris à leur époque. D’ailleurs, pour bien souligner que pour eux, la voiture représentait une avancée technologique majeure très prometteuse, ils ont bâti nos villes autour des voitures. Bien que vu ainsi, cela ne semble pas poser de problèmes majeurs, il suffit de sortir sur son balcon pour reconnaître que nos pionniers n’avaient peut-être pas totalement raison de bâtir nos villes ainsi : autour de la voiture. En effet, ce véhicule cause aujourd’hui plus de tracas qu’on ne le pense tels que :
– le manque d’espace :
Au nom de la circulation automobile, les routes se sont allongées, les bitumes ont envahi nos campagnes, les rues se sont élargies ne laissant que très peu de place aux piétons et résultat : le trafic s’intensifie de jour en jour.
A cela il faut ajouter le problème du parking puisqu’avec autant de voitures en ville, il faut bien trouver un endroit pour les ranger quand on ne s’en sert pas. Bien sûr, nous avons eu la brillante idée de construire des parkings souterrains, mais ils n’ont fait que rogner un peu plus sur le peu d’espace qu’il nous restait.
– la pollution :
Comme on le disait plus haut : sortez sur votre balcon pour prendre l’air et vous vous retrouverez avec un grand bol de fumée d’échappement.
L’air pur n’existe plus en ville, sauf dans quelques villes qui ont su trouver des solutions plus saines à la mobilité. Mais comme ces villes sont très très rares, les citadins se retrouvent tous avec ce même problème qu’est la pollution.
Cette dernière est encore plus accrue là où circulent beaucoup de voitures diesel puisqu’elles sont les plus polluantes et que les particules fines qu’elles libèrent sont cancérigènes et toxiques. Et quand on sait que le parc automobile français se compose jusqu’à plus de 50 % de voitures diesel, le verdict n’est pas des plus agréables à entendre, mais il faut quand même qu’on le dise pour mieux conscientiser nos citoyens.
De toute façon, tout le monde ressent déjà les effets de la pollution sur l’organisme, mais on préfère adopter la technique de l’autruche. Ah ! si seulement le fait d’enfouir sa tête dans le sol pouvait éviter les maladies cardiovasculaires, les cancers, les maladies pulmonaires, … de se développer … Stop ! il faut redescendre sur terre.
– un gros trou dans son budget :
Une voiture coûte chère puisqu’à part le coût d’achat, il faut y ajouter l’assurance, les frais d’entretien, les frais de réparation, le carburant, …
Une réalité qui nous pousse à nous demander comment certains foyers peuvent entretenir plus d’une voiture à la fois. La réponse est simple : les facilités de paiement qui équivalent simplement à un endettement.
– un danger :
D’après vous, pourquoi a-t-on rendu l’assurance automobile obligatoire ? Tout simplement parce que la voiture est une machine qui peut engendrer des accidents graves.
Loin de nous l’idée de vous faire peur, mais c’est une réalité que l’on se doit de citer. Alors oui, la voiture est très pratique la plupart du temps, mais il ne faut pas perdre de vue qu’elle est aussi dangereuse.
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Des alternatives à la voiture : cela existe !
Face à ces problèmes que peuvent nous causer la voiture, que peut-on faire pour y remédier ?
- privilégier les voitures électriques qui n’ont pas besoin de carburant et qui ne polluent pas. Cette solution ne règle pas le problème de l’espace, ni celui du coût que cela génère, ni celui de la sécurité, mais il faut aussi admettre qu’on ne peut pas bannir les voitures du jour au lendemain. Au moins, les particules fines sont absentes.
- le co-voiturage : cela permet de réduire le nombre de voitures qui circulent sur nos routes. Encore une fois, cela ne supprime pas le problème de l’espace, du coût, du danger et de la pollution, mais cela contribue quand même à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à ne plus avoir des embouteillages bruyants et hautement polluants dans nos rues.
- les transports en commun : le but est également de réduire le pic de la pollution puisque l’usage des transports en commun va réduire le nombre de véhicules circulants dans nos rues. Le seul bémol c’est que ces moyens de locomotion ne sont pas les plus adaptés pour un trajet plus long.
- la marche : mais c’est justement ce que les pionniers ont voulu fuir quand ils ont découvert la voiture alors pourquoi devrions-nous faire machine arrière ? Parce que cela ne pollue pas, cela ne coûte rien et cela nous fait faire du sport. Le problème c’est qu’à cause du manque d’espace, les piétons n’ont que très peu de place pour marcher et que la marche n’est pas des plus efficaces quand on doit parcourir une longue distance en peu de temps.
- le vélo électrique : c’est sans doute la meilleure alternative que l’on peut proposer à la voiture et pour causes : il ne pollue pas, il ne nécessite que très peu d’entretien, il ne consomme pas de carburant, il ne prend pas beaucoup d’espace, il fait faire du sport, il permet de couvrir une distance assez longue, mais il peut coûter assez cher. Mais quand on pense à l’économie qu’il peut nous faire faire, en acheter peut nous être avantageux.
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