Selon Maxime Prévot, le ministre actuel de la Mobilité en Wallonie, le nombre d’accidents causés par les vélos électriques ne s’éloigne pas de celui concernant les vélos traditionnels. Ce fut l’une des raisons pour laquelle il s’est positionné contre l’instauration du permis de conduire pour les vélos à assistance électrique. Ce moyen de transport et la sécurité routière représentent l’orientation des débats lors de la réunion organisée au niveau du Parlement de la Wallonie.
Le sujet fut essentiellement le permis de conduire pour les vélos électriques. Si l’octroi de ce type de document a été l’un des projets de l’ancien ministre wallon, le cabinet actuel reste contre. Le ministre responsable, Maxime Prévot en explique les raisons, en réponse aux interrogations du député Yves Evrard.
Pour rappel, l’initiative pour ce type de permis de conduire provient du mandat de Jacqueline Galant avant que celle-ci ne soit contrainte de quitter son poste. Le document concerne une certaine catégorie de vélo électrique, notamment celles disposant de performances de vitesse importantes, de l’ordre de 45 km/h, ou de puissance de 1 à 4 kilowatts.
Pour la part de Maxime Prévot, le recours à ce type de permis n’aura aucun bénéfice particulier par rapport à l’utilisation d’un vélo traditionnel. En effet, il renforce son avis par l’importance plus ou moins égal des accidents sur les deux types de vélos. Il stipule également que ce moyen de transport n’est pas plus dangereux que d’autres tels que le Hoverboard.
Par ailleurs, insister sur ce type de permis devra ensuite en amener d’autres, concernant le plus petit moyen de transport qui, sans faire attention, peut relativement devenir dangereux.
En ce qui concerne les modèles de vélos électriques à hautes performances, Maxime Prévot les classe parmi les types de motocyclette. Dans ce cas, il fait appel à la législation Fédérale pour en établir une catégorisation et les règlements y afférentes.
L’avis du député fédéral
En réponse à cette mise en service de la part du ministre Prévot, le député fédéral évoque la contrainte que pourrait causer l’existence d’un permis de conduire pour les vélos électriques. Il partage ainsi l’avis du ministre et propose de se concentrer sur le renforcement de la sécurité lors de l’utilisation de ce type d’appareils. Selon lui, les moyens de prévention comme le port de casque ou encore de gilet de sécurité sont à prioriser. L’enjeu est d’autant plus important puisque le recours à ce type de moyen de déplacement est de plus en plus sollicité actuellement.
Aucun permis de conduire pour le vélo électrique n’est ainsi élaboré en Wallonie.