Même si les Championnats d’Australie se sont déroulés juste avant le Tour Down Under, c’est ce dernier qui donne son coup d’envoi au World Tour, la saison internationale. Celle-ci a débuté ce mardi 17 janvier et parmi les participants, on retrouve ceux du World Tour parant déjà les maillots de leur équipe. Pour eux, c’est une première étape pour déjà se faire connaître du public et pour débuter la saison au taquet.
Les évènements autour du World Tour
Pour les amateurs de cyclisme, le World Tour est une saison à ne pas rater. Chaque année, elle débute par quelques évènements dont le Tour Down Under pour l’année 2017 alors qu’en 2016, ce sont le Tour de San Luis et la Tropicale Amissa Bongo qui ont ouvert le bal. Ces deux évènements se tiendront encore cette année, mais avec quelques changements. C’est ainsi que le premier a été remplacé par le Tour de San Juan qui débutera dans une semaine tandis que la deuxième ne se tiendra qu’au mois de février. Les courses européennes, quant à elles, sont planifiées pour la fin du mois de janvier à compter du 26 pour les Trofeo espagnols et en date du 20 pour le GP La Marseillaise.
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La victoire n’est pas le principal objectif
Même s’il est moins intense que le World Tour, le Tour Down Under reste quand même une des compétitions préférées des plus grands coureurs. Bon nombre d’entre eux seront d’ailleurs de la partie tels que Peter Sagan, Richie Porte, Louis Meintjes, Esteban Chaves, Geraint Thomas, Robert Gesink, …
Même si leur présence soulève toute l’importance de cet évènement, il faut savoir que tous ne jouent pas forcément pour la victoire et c’est pour cela qu’on le qualifie de course de reprise. Certes, la concurrence demeure, comme dans toute autre compétition, mais au Down Under, les coureurs viennent surtout pour profiter de la course. Les Australiens ne manqueront toutefois pas de donner leur maximum, car la présence de leur public oblige.
L’étape principale : Willunga Hill
Puisqu’il s’agit d’une course de reprise, les coureurs ne doivent pas rouler contre-la-montre. Un point qui leur permet de savourer pleinement chaque étape de la compétition surtout lorsqu’ils arrivent à Willunga Hill. Il s’agit de l’avant-dernière étape de la course avant l’arrivée du samedi. Comme toujours, à ce stade sera connu l’identité du vainqueur au « sommet », car oui, Willunga Hill est quand même une pente de 3 km à 7, 4 %.
L’expérience nous a appris que ce vainqueur ne sera pas celui du Tour Down Under puisque les organisateurs ont veillé à ce que cela n’arrive plus. En effet, après les 16 victoires d’étapes d’André Greipel, les organisateurs ont décidé de corser un peu la compétition pour que chaque participant ait la chance d’arriver premier la ligne d’arrivée. Pour ce faire, ils ont quelque peu haussé le degré de difficulté du parcours pour réduire les écarts entre les coureurs et pour que ces derniers soient plus motivés que jamais sur les derniers kilomètres.
Les Français boudent cette compétition
Même si les grands coureurs internationaux participeront à cette course, les leaders Français en cyclisme ne seront pas de la partie et pour cause : ils trouvent le voyage trop long (le Tour Diwn Under dure six jours), ils pensent qu’il y fait trop chaud (30°C attendus pour la semaine) et ils évoquent même le décalage horaire pour ne pas y participer.
Autrement dit, ne vous attendez pas à voir les Romain Bardet et Thibaut Pinot dans cette course en Australie. Vous les retrouverez, par contre, au Tour d’Oman qui se déroulera du 14 au 19 février prochain et à la GP La Marseillaise.
Quelques représentants y seront néanmoins pour la forme, mais leurs équipes comptent surtout sur leurs membres « non-Français » pour se faire remarquer. C’est notamment le cas d’AG2R qui met toutes ses espérances en Domenico Pozzovivo, un habitué du Down Under ou encore en Jan Bakelants, le Belge de l’équipe.