Un cycliste prend l’autoroute A75 pour aller à Montpellier

Un cycliste prend l’autoroute A75 pour aller à Montpellier

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Si lorsqu’on parle d’autoroute, il est souvent question d’accident ou d’effondrement de chaussée, cette fois-ci ce n’est pas le cas.  Mardi dernier, dans la matinée, un cycliste a été surpris sur l’autoroute A75, à bord de son vélo, empruntant la bande d’urgence de « la Méridienne ».

Le vététiste voulait rallier Montpellier

Bien entendu, il est interdit aux cyclistes de rouler sur cette autoroute qui relie Clermont-Ferrand à Béziers, où des voitures roulent parfois jusqu’à 130km/h. L’homme intercepté par les gendarmes de Saint-Flour est roumain et a tout simplement indiqué qu’il souhaitait aller à Montpellier en empruntant l’autoroute. Ce cycliste âgé de 42 ans a été arrêté au niveau de l’échangeur 21 (commune de Lorlanges en Haute Loire) et a été prié de rejoindre la route secondaire.

Autoroute, pratique mais dangereux pour les cyclistes

C’est indéniable, l’autoroute, c’est pratique, non seulement pour ses larges voies et les limitations de vitesse, mais aussi pour la rapidité pour rallier un point à un autre. La grande majorité des automobilistes l’empruntent s’ils ont plusieurs kilomètres à parcourir. Mais dès lors qu’un cycliste s’y aventure, c’est le danger. C’est ce qui s’est passé mardi dernier, lorsque le cycliste roumain a été intercepté sur l’A75. Le souci, c’est que les cyclistes ne sont pas autorisés à prendre l’autoroute.

Cette interdiction est d’ailleurs figurée noir sur blanc sur le site de la Sécurité Routière. Selon la loi, “Le cycliste n’a pas le droit d’emprunter toutes les voies de circulation. Ainsi les autoroutes et les voies rapides lui sont interdites”. De plus, la matérialisation de cette consigne se fait par un panneau rond, avec un cercle en rouge et l’image d’un vélo au centre. Dès le point d’entrée de l’autoroute, ce panneau est visible. Sans poser de problèmes, le cycliste a obtempéré suite à l’interception des militaires et a été immédiatement évacué  vers l’axe secondaire, beaucoup plus calme et approprié pour les déplacements à vélo.

Un cas similaire récent

Dans le Bas-Rhin, les gendarmes de Sélestat ont  été face aux mêmes circonstances. Un enfant de 12 ans, roulant à  vélo sur l’autoroute A35 a été intercepté. Le garçon a de suite été conduit au centre autoroutier où ses parents étaient venus le récupérer. C’était au mois d’août, peu avant 13 heures, dans une période de chassé-croisé estival sur les autoroutes de France, qu’un automobiliste a donné l’alerte après avoir vu un cycliste en train de rouler sur l’A35. Une fois que les gendarmes aient interpellé le vététiste, au droit de la sortie d’Epfig, ils ont été surpris de constater que celui-ci était à peine âgé de douze ans. Ce dernier voulait aller au domicile d’un de ses amis qui habitait à une dizaine de kilomètres de là.

Bientôt des autoroutes pour vélos

Si jusqu’ici les  cyclistes n’ont pas droit aux autoroutes, ce ne sera bientôt plus le cas. En juillet 2015, un projet de ralliement sans obstacles par un réseau vélo a été lancé à Strasbourg. Réseau Express Vélo (REV) est déjà fonctionnel dans certaines villes européennes, comme  Copenhague.

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