Mobilité durable : 450 millions d’euros d’investissement

Mobilité durable : 450 millions d’euros d’investissement

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Ségolène Royal et Alain Vidalies ont présenté leur projet ambitieux pour la « mobilité durable ». Pour mener à bien les constructions, un peu plus de 450 millions d’euros seront nécessaires.

Les projets prévus

Dans le cadre de la promotion de la « mobilité durable », Ségolène Royal a annoncé des projets d’envergure durant la conférence environnementale qui s’est déroulé les 27 et 28 novembre dernier. Parmi ces projets, on cite la mise en place de :

  • quatre métros
  • 15 tramways
  • Quatre funiculaires
  • Une navette fluviale sur la Garonne
  • Deux services de ligne maritimes sur l’étang de Berre
  • Six parcs à vélo : dans le cadre d’un transport doux, le vélo est aujourd’hui sur toutes les lèvres donc il n’est pas surprenant s’il fait l’objet de projet pour la mobilité durable. Ségolène Royal a tenu à apporter une petite précision en ce qui concerne la promotion de ce véhicule à deux roues : trente millions d’euros ont été débloqués pour l’insérer dans les transports quotidiens.

En tout, quelques 950 kilomètres seront bientôt transformés en nouvelles lignes de transports collectifs à travers la France. Dans ces 950 kilomètres, on retrouve aussi bien de nouvelles constructions que la rénovation d’infrastructures déjà existantes. À l’issue des travaux, une dizaine de villes de moins de 100 000 habitants profiteront pleinement de ces investissements.

Le financement

Pour financer ces gros chantiers, l’État va se servir du budget de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France ou AFITF. L’investissement public total annoncé était de 5,2 milliards d’euros, soit 16 % du montant des dépenses éligibles à une aide publique. Le gouvernement a déclaré qu’il maintenait le financement de l’AFITF sur la période 2015-2017 à 1,9 milliards d’euros par an. Ce financement va permettre à l’agence de combler la perte des recettes entraînée par l’abandon de l’écotaxe.

21 projets écartés sur la centaine proposée

Pour la « mobilité durable », plus d’une centaine de projets ont été proposés et seuls 21 d’entre eux ont été écartés. Les projets sont très variés et le montant de financement qu’ils nécessitent le sont également. Allant de quelques 10 000 euros pour la mise en place d’un parc à vélo à Thionville jusqu’à 420 millions d’euros pour le prolongement de la ligne B du métro lyonnais jusqu’aux « Hôpitaux Sud ».

Le bus à haut niveau de service prédomine

Sur l’ensemble des projets, les bus à haut niveau de service ou BHNS occupent la moitié des projets. Plusieurs villes telles que Chambéry, Poitiers, Saint-Louis, Draguignan, Annecy, … sont concernées. Les BHNS se démarquent par une amplitude horaire importante, un itinéraire en site propre et une accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.

Un projet à but social

Ségolène Royal a déclaré que le projet « mobilité durable » présente un aspect social puisqu’environ 110 millions d’euros, soit le quart des investissements, sont utilisés dans le cadre de la politique de la ville et de la desserte des quartiers prioritaires.

Les nouvelles infrastructures visent à améliorer le progrès social en permettant par exemple aux personnes éloignées du monde du travail à retrouver un emploi. Tous les travaux seront réalisés dans cet esprit.

 

 

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